Voici ma vision de mon art

Les humains sont des éponges, on aspire tout ce qui nous entoure et souvent, on se blesse. On est remplis de cicatrices, chacun d’entre nous. Pourtant, la vie reste la même. Le ciel est le plus souvent magnifiquement cyan et la nuit toujours étoilée. Le monde est beau. Avec des humains et surtout des femmes blessées.  Je sais que sans lumière, il n’y a pas d’ombre. Mais je ne veux pas montrer cette lumière. Je veux embrasser cette ombre, la montrer au monde. Je veux permettre de voir les blessures de ce beau monde.

Pourquoi des femmes ?

Parce qu’elles sont splendides. Il nous est tous déjà arrivés de voir une femme passer et d’être complètement absorbé par sa beauté et son assurance. J’adore avoir cette sensation.
Je sais aussi qu’il est assez ordinaire pour un ou une artiste de peindre des femmes. Mais étrangement, j’ai du mal à me retrouver dans ces représentations.
Il est vrai que j’ai certaines formes et même du gras à certains niveaux, mais je ne suis pas pour autant une grande taille. Et je suis très loin d’être une taille fine. Je suis dans un entre deux, une sorte de normalité non assumée.
Donc j’ai décidé de faire des femmes qui me ressemblent. Des femmes au milieu, mais toutes aussi belles à mes yeux.

Pourquoi le noir ?

C’est ma couleur préférée. C’est aussi une couleur que je trouve élégante et mystérieuse.
Et puis en peinture, elle n’est pas beaucoup utilisée, parce qu’elle est considérée comme trop plate. Par exemple, pour assombrir une couleur, il ne faut jamais prendre du noir, il faut prendre une couleur opposée sur le cercle chromatique.
Mais j’aime le noir.
Le noir, c’est aussi la douleur, les cicatrices, la mort et paradoxalement le luxe.
S’il fallait raconter mon histoire, j’en aurais pour des heures. Mais simplement, le noir, c’est pour la douleur et les cicatrices visibles et invisibles.

Pourquoi les paysages foireux ?

J’adore la nature. Sa complexité, sa versatilité. Comme les êtres humains, on est toujours surpris par elle et sa beauté.
  Mais je n’arrive jamais à retranscrire cette vision qu’elle me procure, alors je la retranscris comme je le peux, comme ça me vient. Ce n’est pas parfait, c’est juste un peu foireux.

Pourquoi je fais des dérivés de mes oeuvres d'art ?

J’ai fait deux constats. Le premier est que même si presque tout le monde est intéressé par l’art, peu de personne en achète à cause d’une méconnaissance sur le sujet et du prix.
Le second est que le marché de l’art est en pleine croissance. Il y a de plus en plus d’artistes, et de plus en plus de dépenses autour de ça.
Je veux simplement trouver ma place dans le monde de l’art en rendant mes œuvres d’art accessibles au plus grand nombre.

Pourquoi je fais mes dérivés moi-même ?

Pourquoi je fais mes dérivés moi-même ? J’aime me salir les mains. Je n’aurais pas choisi d’être peintre sinon. Mais j’aime tout ce qui est travaux manuels et je fais énormément de DIY.
La seconde raison, est que je n’avais pas envie de faire faire mes dérivés en Chine ou en Australie et qu’ils doivent repasser par chez moi, pour validation avant d’aller chez mes clients. Autant réduire les intermédiaires. En plus, j’adore apprendre de nouvelles choses et j’aime me tenir occupé.
Faire mes propres dérivés me permet de tout réunir et surtout de toujours assurer la meilleure qualité.